Les Protecteurs de L'aube
Ah ! Vous voilà ! Je vous attendais, je voulais vous montrer cette étagère, c'est ici que j'ai réunis les volumes d'un récit très ancien. Il fut rédigé par un vieux guerrier qui c’était retiré des conflits de son temps pour vivre avec celle qu’il chérissait plus que tout. C’est pendant ces dernières années qu’il traça ces lettres à l’encre noir sur le papier alors encore jeune et souple qu’il avait assemblé pour confectionner ces ouvrages. A la seul lumière de la bougie qui trônait sur la table en chêne , il écrivait son histoire, leur histoire et lui faisait reprendre vie !
Une rencontre inattendue
Angelus se réveilla après que le coq eu chanté les premières lueurs de l’aube. Il sorti du lit avec entrain, il avait passé une nuit extraordinaire, cette chambre qu’il avait pris la veille au soir a l‘auberge de “ l archer ivre “, même si elle n’offrait pas le grand luxe lui avait permis de reprendre des forces. Une chambre banal, murs blancs, plancher de châtaigné et charpente de chêne . Plutôt simple, elle contenait un lit pouvant accueillir une personne, un coffre de chêne usé aux ferronneries polis où Angelus avait put ranger ses effets , une commode contenant quelques bougies et enfin une bassine de fer blanc remplie d’eau. Un confort simple et plaisant. Quoi qu’il puisse très facilement établir un camp dans n’importe quel lieux et conditions, Angelus appréciait grandement la douceur d’une couverture en laine et la souplesse d’un matelas en paille. Il ouvrit la fenêtre et poussa le volet pour profiter de l'air matinal. Les yeux à peine habitués à la lueur du soleil déjà au quart de sa course, il se trouva face à une scène extraordinaire qui lui rappela les fêtes de son village. Un mariage ! L hydromel coulait à flot, les tambours battaient le rythme, les envolées des violons et des flûtes donnaient à ce jour une note de gaieté et de camaraderie que seul les gens du peuple savaient apprécier à sa juste valeur... boire une pinte d’hydromel entre amis, partager le premier porc de l’année, partir chasser lors d une belle matinée de Mai... rien de bien sorcier, juste des choses simples qui embellissent votre vie. Des cris de joie le firent sortir de ses songes, les filles du village sortirent d’une maison et montèrent sur l’estrade de bois montée sur la place du village pour l’occasion. Toutes munies de souliers noirs elles tapaient le sol de bois de la scène de la grand-place pour accompagner les violons qui distribuaient une musique enivrante. Leur danse était parfaite, debout devant la fenêtre Angelus ne manqua pas une miette du spectacle et su apprécier les figures qu’elles exécutèrent. Le rythme s’accéléra, l'une d'elle s'avança alors, une fille superbe, ses cheveux couleur de feux libérés de toutes contraintes flottaient dans l’air maintenus par le doux zéphyr qui soufflait sur la région à cette époque de l’année depuis des générations. Elle dansa comme il n’avait jamais put le croire possible, ses pieds allaient si vite, battant la mesure, comme des dizaines de tambours fous. D'avant en arrière, se croisant, se décroisant, se chevauchant, droite gauche droite avant arrière gauche... Quel sublime spectacle! Il ne vit pas le temps s’écouler, et quand elle eu finis elle se retira à l’arrière de la scène et les autres danseuses accomplirent un final époustouflant, jamais Angelus n'avait ressentit tant de chose en écoutant la musique qu’il appréciait tant, un rythme au pulsations infinis, indénombrables mais toutes saisissables, chacune d’elle le portant vers un autre monde. Puis la musique descendit doucement, elles ralentirent le rythme , cessèrent de frapper, saluèrent les spectateurs et sortirent de la scène. Une musique d ambiance repris et tout le monde revint à ses occupations. Angelus crut alors reconnaitre une connaissance parmi les personnes qui se trouvaient sur la place, une personne qu’il n'avait pas revu depuis trois longues années. Ravit il s'habilla d’une chemise blanche sur laquelle il passa un gilet de cuir, un pantalon de lin noir et des bottes de cuir marron, il rangea dans son fourreau l épée qu’il avait reçut de celle qui hantait encore ses songes. Le joyau qui ornait la garde, une pierre de nuit d’un noir profond attira son regard. Cet gemme lui rappelait chaque jours cette après midi délicieux où elle la lui avait offerte et où ils avaient combattus ensemble, non… pas ensemble, l’un contre l’autre, un événement rare où ils avaient eu le plaisir de se retrouver l’un face à l’autre et de mesurer leur adresse... Il était sûr que c’était elle... Evangelyne !